« Look Mom I Can Fly » : immersion dans l’intimité de Travis Scott

Disponible depuis le 28 août 2019 sur Net­flix et réal­isé par White Trash Tyler, « Look Mom I Can Fly » retrace en une heure et demie l’ascension ful­gu­rante du rappeur améri­cain jusqu’à la sor­tie de son album « Astroworld ». 

À l’âge de 6 ans, le petit Jacques Web­ster (ndlr, vrai nom de Travis Scott) réfléchis­sait déjà à un pro­jet d »« Astroworld » dans sa petite cham­bre blanche du Texas.
22 ans plus tard, c’est en stu­dio que Travis Scott ren­dra hom­mage au parc d’attraction emblé­ma­tique de Hous­ton (sa ville natale), Six Flags AstroWorld, fer­mé au pub­lic en 2015. Ain­si débute, en 2017, l’en­reg­istrement de son album avec le sin­gle « But­ter­fly Effect ». 

On retrou­ve le rappeur améri­cain der­rière les platines aux cotés d’artistes comme James Blake (en col­lab­o­ra­tion sur le morceau « Stop Try­ing to be God »), Kevin Park­er (Tame Impala) mais aus­si Toro y Moi, qui le con­seil­lent et le guident dans la con­fec­tion du si atten­du « Astroworld ». 

Au delà de la genèse d’Astroworld, « Look Mom I Can Fly » plonge le spec­ta­teur dans l’intimité du quto­di­en de Travis : des images d’archives telles que le jeune Jacques effec­tu­ant son pre­mier freestyle en 2003 entre­coupent des moments forts comme la nais­sance de sa fille Stor­mi en févri­er 2018 ou les pre­miers con­certs de la tournée. Le doc­u­men­taire met égale­ment en lumière une réelle osmose entre l’artiste et ses fans qui lui ren­dent la pareille : con­certs com­plets, foule en délire, album n°1 des charts,…
Un rappeur proche de ses fans, mais aus­si de ses par­ents, Jacques B et Wan­da Web­ster, qui ne man­quent pas de lui rap­pel­er tout au long du film à quel point ils sont « fiers de leur petit garçon ».

Dès sa sor­tie le 8 févri­er 2018, « Astroworld » se classe en 1ère posi­tion du Bill­board 200 et le sin­gle « Sicko Mode » se hisse au som­met du Bill­board Hot 100, devenant le pre­mier titre de l’artiste à attein­dre cette place. Néan­moins, mal­gré ce pal­marès, les 3 nom­i­na­tions aux Gram­my Award (meilleur album de rap, meilleure chan­son rap et meilleure presta­tion rap), ne suf­firont pas à Travis Scott pour attein­dre le som­met. Le « Hous­ton Boy » repar­ti­ra de la céré­monie les mains vides. 

Mais, loin de pren­dre ce résul­tat comme un échec, Travis Scott, enchain­era avec l’ouverture de son pro­pre parc à thème et fes­ti­val « Astroworld » à Hous­ton, évide­ment com­plet, faisant la fierté du maire de la ville Sylvester Turn­er qui lui accorde le 18 novem­bre 2018 comme « Astroworld Day ». Et le rappeur se ver­ra, quelques semaines plus tard, pro­gram­mé pour le Super­Bowl, moyen­nant un don de la NFL à une organ­i­sa­tion caritative.

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